Je suis bien, dans mes dépendances, jusqu’aux yeux, et ma maison n’en finit pas de finir, et j’en suis à l’impatience la plus extrême
Quand vais-je m’y installer, pour mieux partir autour du monde
-ou ce qu’il en reste, du monde!- ?
Mais tout va bien, tout va bien
J’ai l’impression qu’avec l’invention de mon nouveau blog, je suis un peu chez toi
Et c’est fou comme ça fait réagir les gens autour (FB).
Finalement les carnets c’est bien, mais écrire dans le vent, comme ça, pour personne et pour tout le monde, ça permet de sortir de sa propre petite intimité un peu étouffante
Je n’ai jamais gagné ma vie avec mon écriture "écrite" (chantée et contée, oui bien sûr), alors banco : je lance mes mots dans le vent
Tu connais le roman d’Elémir Bourges : “Les oiseaux s’envolent, et les fleurs tombent” ? Non, alors lis-le s’il te plaît, c’est édité je crois au Mercure de France.
Je dépose un baiser tendre et bien senti à la racine de tes cheveux, ma précieuse.
c'est le double, celui qui écrit, et celui qui doute, et celui qui n'a de cesse de trouver son double à l'intérieur de lui, ou alors quand le vent se lève, à l'extérieur, pour mieux revenir au départ de tout : l'intérieur, qui n'est pas le désert qu'on croit, surtout pas. Parcouru par tous les vents, ouvert aux quatre horizons, pieds nus dans la terre sacrée, fruit de cette terre, humble et reconnaissant, même à la souffrance, reconnaissant.
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jeudi 28 avril 2011
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