Consultations de pages de la semaine précédente

vendredi 15 avril 2011

j'avais, je me souviens, écrit, c'est mercredi et je me déchausse, mais comme nous sommes déjà vendredi, je ravale ma langue avant qu'elle ne m'étouffe...

4 commentaires:

julius a dit…

là où se couche le vent, lorsque la ville court, et que je suis loin de mes arbres, des premières fleurs, qui ne m'attendent pas, elles...

julius a dit…

tu aurais pu rêver, te lever à temps, mais les jonquilles ne l'ont pas voulu; tu sais bien que tu deviens fou, à force de surseoir et de ne jamais t'assoir. Et puis le soir venu, tu pleures, et tes larmes de crocodile se mêlent au sang qui coule lui vraiment, et tu te dis encore que tu n'as pas le temps, et le temps se moque, et le temps, quoique tu dises, t'attend.

julius a dit…

Je m'écris à moi, rien qu'à moi, et je pleure en regardant cette photographie de ma mère, et moi qui tricotes : déjà je n'étais pas l'homme qu'on voulait que je sois. J'étais alors dans les mailles, les souplesses,les incongruités et le désir d'aimer, à toute force, aimer, quoiqu'on puisse me faire faire, et j'en ai fait, et tout ce que j'ai fait m'a toujours été reproché, pas à la bonne place, mal emmanché, et je suis vivant, et je sais ce que je sais, et vous n'aurez pas ma peau, car JE M'EN MOQUE. Débris d'orgueil, braises de langueur, vous êtes tous cernés par l'improbable, et vous croyez encore que vous êtes les meilleurs, pauvres défroques d'alibis démodés.

Antropóloga à la dérive a dit…

Hola Sombra de paso... j'ai lu aujourd'hui que l'esthétique japonaise cherche à saisir les mystères de l'ombre bien plus que l'éclat du jour! Que cette voie que tu viens d'ouvrir te soit riche et limpide, cher Oiseau Blanc.