c'est le double, celui qui écrit, et celui qui doute, et celui qui n'a de cesse de trouver son double à l'intérieur de lui, ou alors quand le vent se lève, à l'extérieur, pour mieux revenir au départ de tout : l'intérieur, qui n'est pas le désert qu'on croit, surtout pas. Parcouru par tous les vents, ouvert aux quatre horizons, pieds nus dans la terre sacrée, fruit de cette terre, humble et reconnaissant, même à la souffrance, reconnaissant.
Consultations de pages de la semaine précédente
vendredi 23 décembre 2011
Il pleut pour rien. Evidemment la terre est sèche. Evidemment je reviens de loin. Et n'en suis toujours pas revenu. Dans les anfractuosités verbales, il reste de la mousse. Et du désir. Mais nous n'en sommes pas là. Nous en sommes au souffle. Tu te souviens : le souffle du Créateur qui donne naissance. Que nous faut-il aujourd'hui mettre au monde ? Ton haleine est tiède. La mienne est froide. Que dira donc l'hiver ? Il fait pâle et il fait fier. Les cargos s'en moquent. Je soliloque.
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