c'est le double, celui qui écrit, et celui qui doute, et celui qui n'a de cesse de trouver son double à l'intérieur de lui, ou alors quand le vent se lève, à l'extérieur, pour mieux revenir au départ de tout : l'intérieur, qui n'est pas le désert qu'on croit, surtout pas. Parcouru par tous les vents, ouvert aux quatre horizons, pieds nus dans la terre sacrée, fruit de cette terre, humble et reconnaissant, même à la souffrance, reconnaissant.
Consultations de pages de la semaine précédente
jeudi 25 août 2011
Tu reviendrais, toi ?
Ronflements de moteurs. Je n'ai peur de personne. Voudrais juste du calme. Et du silence. Et attraper la bonne chance. Moi qui déjà ai tout. Merci, les goufalous.
Il pleut des sérénades
Il pleut des sérénades, c'est de saison. L'engoulevent s'autorise à dire à la mère maquerelle : "ferme ta gueule". Elle ne la ferme pas. J'ai trois carambars de trop dans ma poche intérieure, la secrète, tu sais bien, celle que subodorent les voisins. Les épées s'amollissent, la courbe du temps se fait mathématique, j'arrose le jardin n'importe comment, j'appartiens au déni du temps et la mort frétille dans son bocal. c'est l'été, l'ai-je dit ? Tout est comme d'habitude, bancal. A nous d'imaginer. Encore et encore. Et encore. Merci à tous.
mercredi 24 août 2011
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